Archives mensuelles : avril 2013

Les transports en Amérique du Sud – ou comment être épuisés par les gens

« Ils m’épuisent! Ils m’épuisent! » s’exclamait Charles-André à chaque fois que nous avons pris un autobus pour se déplacer d’une ville ou d’un pays à l’autre.

En effet, mon gros point négatif de mon séjour en Amérique du Sud concerne les transports. Le point positif dans tout ça? Ma patience est encore meilleure!

Retournons en arrière. Départ de Aguas Calientes à 16h30 en train. Pour le moment, tout va bien. Nous arrivons à Pachar et nous prenons ensuite une navette offerte par Peru Rail car le train ne se rend pas à Cusco lors de la saison des pluies. Tout va encore très bien.

Nous arrivons à la gare d’autobus de Cusco trente minutes avant le départ. Nous apprenons, par surprise, que nous devons payer une « taxe » pour avoir accès aux toilettes. Et si nous ne voulons pas aller aux toilettes parce qu’elles sont pas très propres? Nah, vous devez payer quand même! Première frustration.

L’autobus quitte Cusco vers 22h15. Nous avons un « semi-cama » donc normalement, nous aurions dû dormir un peu. Malheureusement pour moi, ce ne fut pas le cas. L’autobus freinait régulièrement et faisait des arrêts dans chaque petit village situé sur le bord de la route.

Nous sommes arrivés à Puno vers 4h15 du matin, à moitié endormis, l’esprit ailleurs. Une autre gare d’autobus, une autre taxe à payer pour l’accès aux toilettes. Toujours aussi malpropres. À ce moment-là, je suis un peu exaspérée.

Nous entrons dans notre autobus qui, selon le monsieur au comptoir, se rendra directement à La Paz, notre destination finale. Pour une raison obscure, le poste frontalier de Copacabana est fermé. Ceux qui doivent se rendre à La Paz, donc nous, doivent rebrousser chemin et se rendre à Desaguadero. Seulement deux heures de plus. Seulement!

À la frontière, nous ne savons pas trop ce que nous devons faire. Nous allons dans un premier bureau. C’est à cet endroit que nous sortons officiellement du Pérou. Puis, nous devons marcher pour traverser la frontière. Un autre bureau, une longue file d’attente et des papiers à remplir et nous entrons officiellement en Bolivie. Mais un instant… notre autobus, il est où? Oh surprise, un homme nous prend en charge et nous entrons dans un autre autobus.

Nous sommes arrivés vers 15h à La Paz… si vous faites le calcul, nous avons été presque vingt-quatre heures dans les transports!

Entre La Paz et Tupiza, même combat!
Notre deuxième expérience d’autobus fut entre La Paz et Tupiza, une petite ville au sud de la Bolivie. Nous avons acheté nos billets une journée avant notre départ, question d’avoir un bon prix et des bonnes places. Le vendeur nous assure que ce sera des « semi-cama », ce qui n’est pas si mal. Départ donc de La Paz vers 19h. Et nous avons encore dû payer la « taxe » pour l’accès aux toilettes. Pfffff…

L’autobus est rempli de Boliviens qui apportent des sacs et des sacs remplis de feuilles de coca. Mon voisin arrière décide d’écouter sa musique sans ses écouteurs. C’est le bordel. En plus, nous sommes loin d’avoir un « semi-cama »! C’est à peine si le siège se baisse et nous avons très peu d’espace. Combien d’heures nous avons à faire là-dedans? Ah oui, 15 heures… si tout va bien!

Quitter La Paz à 19h, ce n’est pas une très bonne idée. Il y a des bouchons de circulation assez intenses. De plus, l’autobus fait un arrêt, le premier d’une dizaine, dans un genre de quartier en périphérie de La Paz pour embarquer d’autres gens. C’est à partir de ce moment que j’ai une voisine qui prend un peu trop de place. Elle traîne évidemment trois gros sacs qu’elle tente de mettre à ses pieds. En plus de sa grosse couverture pour la nuit. Je sens immédiatement que la nuit sera courte et pas très drôle.

Pour éviter d’entendre la musique de mon voisin arrière, je mets mes écouteurs et j’écoute de la musique. Je crois que j’ai écouté de la musique toute la nuit, en dormant parfois, pour m’évader et penser que je suis ailleurs que dans un autobus bondé.

Cette fois-ci, nous arrivons à Tupiza avec qu’une seule heure de retard. Je suis sortie en courant car ma dernière visite aux toilettes remontait à la veille. Pas de toilettes dans cet autobus…

« Same same but different »
Nous pensions que se rendre en Argentine serait plus facile. Et bien nous nous sommes trompés!

Nous avons décidé de prendre un taxi de Tupiza jusqu’à Villazòn. Durée du trajet prévue : deux heures. La route est belle, tout se passe bien jusqu’à que ce que… un autobus bloque la route au loin! Quoi? Pas encore! Nous ne comprenons pas tout ce qui se passe mais le chauffeur décide de prendre une « route » dans un champ. Encore une fois, j’ai l’impression d’être une immigrante illégale qui tente de traverser la frontière sans papiers.

Durant ce trajet, nous avons le sentiment que nous nous rendrons jamais à bon port. Finalement, une heure plus tard que prévue, nous arrivons à Villazòn. Ouf!

Mais ce n’est pas terminé… Nous avons marché dans la ville jusqu’au poste frontalier. Petite étampe pour sortir de la Bolivie, petite étampe pour entrer en Argentine. Youppi, nous venons de traverser notre troisième et dernière frontière!

Encore une petite marche jusqu’à la station d’autobus de La Quiaca. Le prochain autobus à partir en direction de Salta quitte à 15h15. Une heure à attendre au milieu de nul part.

Nous avons quand même des bons sièges qui nous permettent d’admirer les montagnes et le coucher de soleil. Sauf que… deux kilomètres après notre départ, nous sommes obligés de sortir de l’autobus, prendre nos sacs et passer voir des agents. Ils fouillent l’autobus au complet et les bagages de chaque personne. Vous me voyez venir… Et oui, tous les autres qui ont des boîtes ou des sacs en plastique se font fouiller aussi! C’est long! Nous avons juste hâte d’arriver!

Nous arrivons à Jujuy vers 21h30. Encore une fois, nous devons débarquer de l’autobus et attendre le prochain… qui part à 23h! Depuis Tupiza, nous avons voyagé avec une fille de la Nouvelle-Zélande qui était dans le trek en Bolivie. Grâce à elle, le temps d’attente à Jujuy fut plus court puisque nous avons joué aux cartes. Ouf!

Une fois dans l’autobus, qui est un « cama », je me suis dit que je ne dormirais pas, pour mieux dormir une fois arrivée à Salta. Hummm, ce fut un échec total! Dès les premières minutes, je me suis endormie pour me réveiller à l’arrivée, vers 1h du matin.

Encore une fois, si vous faites le calcul, nous avons été dans les transports un peu plus de 15 heures.

Notre plus long trajet…
Après quatre jours à Salta, il était temps pour nous de prendre une fois de plus l’autobus. À quoi s’attendre après tout ce que nous avons vécu?

Ce qui est bien en Argentine, c’est que les autobus quittent à l’heure indiquée.

Nous avons donc quitté Salta à 15h15. Enfin, aucune taxe à payer pour avoir accès aux toilettes! La station est très propre même! Mais… parce qu’il y a toujours un « mais »… Il faut donner des sous à un type qui sort de nul part afin qu’il mette nos bagages dans la soute. Une nouvelle façon de quêter ou quoi? Nouveau pays, nouvelle frustration!

Nous avons cette fois-ci un « cama » donc beaucoup plus confortable pour dormir. En plus, nous avons eu une collation d’environ vingt biscuits vers 18h. C’est notre souper? Une chance que nous avons acheté une sandwich avant de partir!

Mais non! Vers 21h, ils nous servent un repas complet qui comprend un repas chaud, un morceau de quiche, du jambon et du fromage, un pain et un dessert. Avec nos appétits d’oiseaux, nous ne finissons pas tout. Le plus intéressant dans tout ça, c’était le fait d’avoir du vin pour accompagner notre repas. De plus, c’est une bonne façon de bien dormir!

Plus tard en soirée, je suis allée voler la bouteille de blanc afin d’en avoir plus… chut!

Jusqu’à ce moment, tout allait très bien! Soudainement, nous entendons un gros bruit. Nous apprenons plus tard que notre autobus a eu une crevaison, ce qui explique la baisse de vitesse. Nous buvons donc plus de vin en regardant les monsieurs changer le pneu! C’est plus drôle dans ce temps-là, non?

Nous sommes arrivés à Posadas vers 10h45 le lendemain. Rapidement, nous avons trouvé un autobus qui quittait pour Puerto Iguazu à 11h30. Découragement par contre car nous étions sûrs et certains qu’il nous restait trois heures d’autobus avant d’arriver à la destination finale… Finalement, ce fut presque cinq heures! En résumé, de Salta à Puesto Iguazu, ce fut environ 25 heures de transport. Notre plus long trajet!

Le dernier et non le moindre!
Pour terminer en beauté notre séjour et surtout, notre festival d’autobus entre les pays, nous avons choisi de se payer la traite! Un « cama total » pour se rendre jusqu’à Buenos Aires.

Mais qu’est-ce qu’un « cama total »? C’est un siège qui se transforme en lit complet une fois que la nuit est arrivée. Bonheur total!

Je ne crois pas que je vais voyager en première classe en avion dans ma vie alors pourquoi ne pas se payer ce genre de « petit plus » en autobus? En plus du lit, nous avons eu droit à un oreiller, des couvertures, un repas plus que complet, vin inclus, et du champagne! La classe quoi!

Est-ce qu’il y a eu des problèmes? Non, aucun! Pas de fouille dans l’autobus, pas de crevaison, pas de route bloquée, aucun voisin perturbant… la sainte paix! Il y a seulement l’agente de bord qui était un peu trop stressée.

Voilà qui termine bien un voyage!

Brume ou pas, on y va! – ou comment garder espoir en visitant le Machu Picchu

C’était comme un rêve… Lorsque nous sommes arrivés au village Aguas Calientes, je ne réalisais pas que le lendemain, j’allais voir l’une des merveilles du monde.

Aguas Calientes… « eaux chaudes » que cela signifie en espagnol. Pourquoi pas un peu de détente avant de visiter la fameuse cité Inca? Évidemment, ils nous font payer avant qu’on puisse voir de quoi cela a l’air! Dix minutes de marche plus tard, nous sommes arrivés au site en question. Quatre petits bassins qui ressemblaient plus à des baignoires! Et contrairement aux cartes postales vendues près de la gare de train, l’eau n’était plus très bleue mais avait une couleur plutôt brunâtre.

Déception ici… mais nous sommes allés quand même car nous avions payé. Ouhlala… Il y avait une bonne odeur qui se dégageait des bassins! Je peux vous affirmer qu’après une heure de « détente » (on est loin de nos spas québécois!), notre peau était rendue orange! Nous avons bien ri de tout ça… ce qui explique aussi le « happy hour » qui s’en ai suivi! L’alcool en altitude, ça fait effet beaucoup plus rapidement!

Nous avons quand même été sages et nous étions couchés vers 21h. Même en voyage, il faut parfois se lever tôt… très tôt! 4h30 cette fois-ci! Ouch!

Encore une fois, déception. Mon karma n’est pas très bon! Il pleuvait le matin que nous avions décidé de visiter le Machu Picchu.

Les premiers autobus pour se rendre à l’entrée du site quittent Aguas Calientes à 5h30. Trente minutes et plusieurs courbes plus tard, nous étions à quelques pas de voir la cité. Eh non! Que de la brume. On ne voyait même pas les panneaux pour se rendre au Wayna Picchu!

Nous avons eu la chance d’avoir des billets pour la montée du Wayna Picchu, une montagne qui permet de voir la cité Inca de très haut. L’ascension s’est bien déroulée, malgré la pluie et l’altitude. En effet, le souffle est plus court à 2600 mètres! Avec cet exercice, nous serons bien en forme à notre retour à Montréal!

Après une heure de montée, nous sommes finalement arrivés au sommet. Que voyons-nous? Que des nuages! Nous avons attendu une quarantaine de minutes, en espérant que le ciel allait se dégager… sans succès! Nous avons donc pris en photo ce que nous pouvions prendre!

Tout juste avant de sortir du site du Wayna Picchu, j’ai vu le chemin qui mène à une plus petite montagne… Le soleil était sorti, le ciel était bleu. Mais nous étions tellement fatigués que nous nous sommes passés tout droit. Au moment de signer le registre comme quoi nous étions sortis, j’ai changé d’idée. J’étais quand même au Machu Picchu, peut-être que ce serait la seule fois de ma vie! J’ai donc rebroussé chemin avec Geneviève tandis que Charles-André avait préféré se reposer. Cinq minutes plus tard, nous l’avons entendu derrière nous. Il s’était dit la même chose que moi!

Oh que nous n’avons pas regretté cette décision! La vue était splendide, mémorable! Nous avons pris beaucoup trop de photos…

Petit dîner pour reprendre des forces car nous étions debout avant que les coqs puissent chanter!

Afin de visiter la cité de fond en comble, nous avons fait appel à un guide sur place qui parlait en anglais. Ce fut une visite très complète de deux heures et demie où nous avons appris beaucoup de choses. C’est fou l’ingéniosité du peuple Inca! Et le travail qui a été mis dans la construction de cette cité. Il paraît que cette dernière était aussi construite pour analyser le temps et les saisons, soit la saison sèche (dry season) et la saison des pluies (rainy season), selon l’arrivé des rayons du soleil dans un bassin d’eau.

Nous avons quitté le site vers 14h car notre train quittait Aguas Calientes à 16h30. La suite de notre périple en autobus dans le prochain article!

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La Vallée sacrée en une journée (ou presque)

Je crois que nous serions passés à côté de quelque chose si nous n’avions pas vu la Vallée sacrée. Et Cusco, on fait le tour rapidement, à moins que vous aimiez acheter toutes sortes d’objets en laine d’alpaga!

Nous avons donc réservé un tour guidé d’une journée avec un guide en anglais. Quand nous sommes arrivés dans l’autobus, vers 9 heures du matin, nous avons eu un petit moment d’inquiétude et d’angoisse. Tout le monde, à l’exception des trois blancs que nous sommes, étaient des Sud-Américains ou du moins, parlaient espagnol! Est-ce que nous nous étions trompé d’autobus? Pourtant, non…

Nous quittons la ville et quand je dis quitter, c’est sortir de l’espèce de vallée où est située Cusco et gravir les montagnes. Le guide se présente et explique le déroulement de la journée… d’abord en espagnol puis en anglais! Ouf!

Premier arrêt: le village de Corao. Rien d’intéressant à cet endroit sauf, bien évidemment, des femmes qui vendent (encore!) des tuques et des foulards en laine d’alpaga!

C’est la première fois depuis mon arrivée que je vois un village péruvien. Tout ce que j’avais vu depuis mon arrivée en sol sud-américain était des villes. À Corao, les rues ne sont pas asphaltées, les maisons sont construites en genre de brique fabriquées avec de la terre mélangée à du foin et il ne semble pas y avoir de l’électricité. Et souvent, les maisons ne semblent pas être terminées… bref, cela semblait abandonné!

Deuxième arrêt: Pisac. Le guide nous explique que c’est ici qu’il y a la plus grosse production en argent au Pérou. Il y a donc un arrêt, évidemment, à une boutique où ils vendent des bijoux en argent. Geneviève négocie et achète une belle bague tandis que Charles-André et moi allons faire le tour du marché artisanal.

Puis, nous nous sommes dirigés vers les ruines Inca Intihuatana. Perchée en-haut d’une montagne, la citée est assez impressionnante à voir. De plus, à cet endroit, ils ont trouvé un peu plus loin dans la montagne un cimetière Inca. Chaque mort était placé dans une petite grotte en position fœtale. Les Incas avaient la croyance qu’ils allaient renaître d’une certaine façon ce qui explique donc leur position lorsqu’ils étaient enterrés.

Nous avons fait le tour mais le guide nous avait prévenu de garder un peu d’énergie pour les ruines d’Ollantaytambo.

Troisième arrêt: le village d’Urubamba. Pas grand chose à dire sur ce village puisque nous nous sommes arrêtés pour dîner. Le buffet était bien bon!

Quatrième arrêt: le petit village d’Ollantaytambo. Situé à 2800 mètres d’altitude, il semble protégé par l’immense cité Inca qui se tient tout en-haut.

Les cités Incas sont presque toutes construites de la même façon. Il y a une section consacrée à l’agriculture. Celle-ci est construite en terrasse. Puis, il y a toujours un temple. Et les maisons des habitants des Incas sont regroupées ensemble.

Notre guide nous a dit que la cité d’Ollantaytambo a pris 60 ans à construire! C’est fou le travail qui a été fait!

Nous avons terminé notre journée par le petit village de Chinchero où il y a une vieille église juchée à plus de 3760 mètres. C’était assez spécial de voir deux époques d’art mélangées à l’intérieur. En effet, l’église a été construite par les gens locaux. Puis, les conquérants Espagnols sont arrivés et ils ont montré comment peindre aux gens locaux. C’est ce qui explique l’art baroque à l’intérieur de l’église qui est propre à ce village.

Dans ce village, nous avons également vu comment les femmes lavent la laine d’alpaga et comment elle est teinte, souvent avec des fleurs.

Si vous n’avez pas le temps visiter la Vallée sacrée par vous-même, je crois que le tour guidé d’une journée donne un bon aperçu.

Dans mes oreilles: l’album « Collected » de Massive Attack

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Deux types de marchés, deux visions de Cusco

Il y a le Cusco touristique et le Cusco où aucun touriste n’oserait mettre les pieds.

Commençons par le premier. Dans toute bonne ville qui accueille des touristes, il y a des magasins pour vendre des souvenirs. Ici, à Cusco, il y a le Centre d’artisanat traditionnel du textile où les kiosques se suivent et… se ressemblent! En effet, tout objet en laine d’alpaga, des foulards aux chandails en passant par les tuques et les bas, est à vendre aux touristes désirant apporter un souvenir du Pérou. Comment choisir son kiosque? En marchandant les prix, bien sûr!

Nous avons donc passé une demi-journée à arpenter les allées à la recherche des plus beaux souvenirs à vous donner! Vous allez être contents, j’en suis certaine!

Après avoir déposé nos avoirs au bureau de poste, nous avons tenté de trouver le marché San Pedro. Selon un article sur Internet, c’est l’endroit à visiter si l’on veut voir et connaître la vraie culture péruvienne. C’est aussi là que l’on peut manger des bons repas à une fraction du prix de ce qui est servi dans les restaurants touristiques.

Nous nous sommes un peu perdu et nous sommes tombés sur un autre marché à ciel ouvert dans les rues et près du chemin de fer. Pour avoir visité d’autres marchés ailleurs sur la planète, je crois que celui-ci est le plus malpropre que j’ai vu. Des carcasses complètes de porc étalées sur des tables, pas réfrigérées, des morceaux de bœuf mis sur des tables également et des fruits posés sur une simple couverture par terre.

Je dois vous dire que j’étais déçue… Cela semblait si beau et si intéressant dans l’article! Nous avons quand même continué nos recherches et nous sommes finalement tombés sur le marché San Pedro! Ouf!

Nous avons fait le tour rapidement et nous avons commandé un « lomo saltado », un sauté de bœuf servi avec des légumes et du riz. C’était excellent!

Puis nous avons goûté un « leche con chocolate », un lait chaud avec du chocolat. Ce n’était pas très sucré mais cela avait bon goût!

Je suis bien contente d’avoir vu les deux facettes de Cusco! C’est ça que j’aime des voyages!

Pour terminer cette journée bien remplie en découvertes, Charles-André et moi avons décidé de goûter le cochon d’Inde, un plat traditionnel du Pérou. Vous auriez dû voir nos faces quand nous avons voulu couper le dit animal afin d’aller chercher un peu de viande! Il s’est affaissé car tout l’intérieur de l’animal est vide! Un bon fou rire s’en ai suivi! Qu’est-ce que ça goûte? Un peu la perdrix ou tout bon petit animal chassé. Est-ce que j’en mangerais de nouveau? Non!

Dans mes oreilles : l’album « 21 » d’Adele

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Cusco – ou comment adapter son corps à l’altitude

Nous avons quitté Lima mercredi matin, après un bon petit déjeuner. Nous nous sommes payé du luxe pour se rendre à Cusco. Entre un vol d’une heure ou 20 heures d’autobus, le choix était facile. Surtout si l’on pense que le reste des trajets jusqu’à Buenos Aires se fera sur la route, souvent la nuit.

Dès notre arrivée, nous avons ressenti l’altitude faire ses effets. Le souffle est un peu plus court, le cœur pompe plus et un petit mal de tête est apparu. C’est normal en fait car Cusco est située à 3300 mètres d’altitude!

J’étais l’élément test, dans toute bonne expérience scientifique! Charles-André et Geneviève ont pris des pilules contre le mal d’altitude tandis que moi, je me suis contentée du thé de coca et des traditionnelles Tylenol! Finalement, tout le monde s’est bien adapté, malgré quelques engourdissements aux pieds ou aux mains pour Charles-André et Geneviève.

Après avoir déposé nos bagages à l’hôtel, nous sommes partis explorer la ville. Cusco est une ville d’environ 350 000 habitants, donc beaucoup plus petite que Lima.

Nous avons été voir la place principale, où deux églises sont situées. Nous avons fait le tour, entrant parfois dans les boutiques spécialisées en laine d’alpaga. Et nous avons choisi notre restaurant pour le souper… De cette manière, c’est plus rapide quand nous avons vraiment faim!

Nous sommes tombés par hasard sur un point de vue magnifique qui nous a permis de prendre des photos de la ville.

Pour le souper, nous étions assis sur un petit balcon. Pour 20 soles, nous avions une entrée et un plat principal. Je ne sais pas pourquoi les portions sont aussi grosses ici mais je n’ai jamais été capable de finir mes deux assiettes! Ça doit être l’air des montagnes qui donne aussi faim!!

Dans mes oreilles: l’album « My head is an animal » de Of Monsters and Men

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