Archives mensuelles : janvier 2012

La poutine d’Onnicha – ou comment oublier une mauvaise expérience à Bangkok

La journée avait pourtant bien commencé.  Malgré la pluie et malgré le peu d’heures de sommeil que j’avais dans le corps.

À l’ordre du jour? Visiter Siam Square et ses nombreux centre d’achats.  C’est mon activité préférée quand il pleut.  Ici, les centres d’achats sont énormes… quatre, sept, dix étages de magasins.  Coup de coeur design pour le Siam Center, qui a su rendre l’expérience de magasinage intéressante et agréable pour les yeux!

Puis, je suis allée au cinéma voir le film « My Week with Marilyn ». L’expérience du cinéma thaïlandais en valait le coût! Tout d’abord, au moment d’acheter le billet, nous devons choisir notre place, comme au théâtre ou à un concert.  Aussi, toutes les titres des bandes-annonces sont en thaï.  Les films ont l’air vraiment intéressants mais je n’ai aucune idée quels étaient les titres!

Le point culminant a été le vidéo hommage au roi. Tout le monde s’est levé.  Ma première pensée que j’ai eu? J’imaginais un tel vidéo avec Harper… oups!

Quand je suis sortie du cinéma, vers 18h20, je me suis rendue compte qu’il me restait quarante minutes avant l’arrêt du service de bateaux sur le fleuve.

J’ai donc sauté dans le Skytrain pour me rendre à Central Station.  Puis, j’ai acheté mon billet pour le bateau.  La fille me dit que je dois prendre le bateau orange.  Je cours car celui qui est sur le quai est orange.

Au moment où la dame a voulu déchirer mon billet, elle me dit que je suis sur le mauvais bateau.  Je débarque donc à l’arrêt suivant, au milieu de nul part.  Un itinérant est sur le quai et me demande:
– « Where are you going?
– I know where I’m going. Leave me alone », ai-je répondu d’un ton légèrement agacé.

Deux dames françaises sont sur le quai avec moi.  On tente de comprendre le système de navettes fluviales.  Un bateau arrive.  Il est orange lui aussi et ressemble à celui que j’avais pris le matin même.  Ça y est, c’est le bon.

Une fois sur le bateau, la dame me dit que je dois acheter un billet.  Je lui montre mon billet et elle me dit que ce n’est pas bon, que je dois payer un autre 15 baths.  Irritée, et forcée de débarquer sur le quai suivant, je lui lance un « It’s too complicated your thing ».

Il fait noir, le quai est vide, mais au moins, je sais où je suis.  C’est indiqué sur un panneau.  Trop loin de mon auberge pour revenir à pieds, j’accroche un tuk tuk.  Je montre au chauffeur l’endroit où je veux aller.  Il se bouche les yeux pour me signifier qu’il ne sait pas lire. Il quitte.

Au milieu de la rue, je hurle « I hate this city ».  J’ai le goût de pleurer.  J’accroche un autre tuk tuk et je lui demande s’il peut m’amener jusqu’à Khaosan Road.
– « 100 Baths
– No. Too expensive.
– It’s far you know.
– No it’s not too far.
– How much do you want to pay.
– 50 Baths
– 60 Baths
– Deal. And no more. »

Assise dans le tuk tuk, je veux m’en aller loin de cette ville complètement folle.  Je m’ennuie de Hong Kong où c’était si facile de se déplacer sans se faire avoir.

Sur Khaosan Road, je marche d’un pas rapide.  Je veux me réfugier à mon auberge, me mettre en petite boule.  Si quelqu’un se met sur mon chemin pour me proposer de lire mon avenir ou essayer de me vendre une bébelle, je le frappe (de façon figurée bien sûr!).

Sur mon chemin, je sais que je vais retrouver un certain réconfort. Le shack à poutine d’Onnicha, la blonde de Bruno Blanchet, est situé à deux coins de rue de mon auberge.

Elle m’accueille d’un charmant sourire et sans rien dire, elle comprend que je désire une poutine.  Je m’installe et je l’observe.  Elle prend un soin fou à préparer cette poutine qui saura me transporter à des milliers de kilomètres d’ici.

Le bol arrive… quel bonheur! Des frites, de la sauce brune (sauce à Brune qu’elle s’appelle ici) et du fromage.  Je suis à Montréal, entourée de mes amis.

Au moment de quitter, je louange les talents d’Onnicha.
– « Thank you very much.  You make my day.
– Thank you!
– Say hello to Bruno!
– Oh! He is in Chiang Mai. You are from Québec?
– Yes, from Montreal. I know that he’s not here, I read it on Facebook.
– What’s your name?
– Joelle
– I’ll tell him that you were here.  Bonne nuit! À demain! »

Qui aurais crû qu’une poutine saurait me faire oublier mes mauvaises aventures de Bangkok?  MERCI ONNICHA!! Et merci Bruno d’avoir eu l’idée de faire de la poutine ici… 🙂

De retour à Bangkok

« No no no » – ou comment se débrouiller près d’une gare de train

Dimanche. Je tente de revenir de Kanchanaburi par le train de 14h40. En retard, il décide de passer à 16h30. Faut s’y faire et user de patience.

Afin de vous mettre en garde, même si c’est expliqué avec beaucoup de détails dans le Lonely Planet, ce train n’arrive pas à la gare Hualamphong à Bangkok mais bien à Bangkok Noi Station à Thonburi, une section de Bangkok située de l’autre côté du fleuve Chao Phraya.

Pour retourner à Bangkok, il existe plusieurs moyens tels que l’autobus… et le scooter si vous êtes de nature aventurière! Aucun taxi, et je dis vraiment aucun, ne voulait traverser à Bangkok. J’ai demandé à quatre chauffeurs et la seule réponse que j’avais était « No no no »!

Un type en scooter m’a offert de me reconduire pour 100 Baths. Je lui ai dit au début que je pouvais pas embarquer avec mon sac de 62 litres bien rempli et mon sac de jour. Convaincu, et surtout désirant les 100 Baths, il a mis mon gros sac à l’endroit où il met ses pieds et je suis embarquée à l’arrière.

Bizarrement, il a mis un casque mais il n’y en avait pas pour moi… Ça fait partie de l’aventure!

Vingt minutes plus tard, et un mini accrochage avec un tuk tuk évité, j’étais à mon auberge! Ouf!

Rencontres à Kanchanaburi – ou comment terminer ces deux belles semaines seule en Thaïlande

J’ai toujours eu cette peur, ce stress de voyager seule. Peur d’avoir ce vide, cette solitude qui pèse sur moi. Vous me connaissez, j’adore parler mais cette activité ne se fait pas seule!

Oui j’ai eu mes moments seule le soir dans ma chambre à lire ou à mettre mon blog à jour mais je peux les compter sur les doigts d’une main.

Comme vous avez pu le lire au cours des deux dernières semaines, j’ai fait des belles rencontres qui resteront gravées dans ma mémoire.

J’ai terminé ça hier à Kanchanaburi.

Fin d’après-midi. J’ai sué ma vie sur mon vélo à 50 baths pas de freins et avec qu’une seule vitesse.  Je tombe sur cette terrasse qui semble sympathique. Je m’arrête pour prendre une bière. J’y ai rencontré un Australien qui vit à Singapour pour le boulot. Il était ici pour la fin de semaine (chanceux va!) afin de faire du kayak. Il m’a parlé de Singapour, quoi voir et où rester.

18h00. Pont de la rivière Kwai. Je contemple le coucher de soleil quand je tombe sur ce couple de la Belgique qui était dans mon autobus entre Ayutthaya et Kanchanaburi. Nous avons jasé photo et de ce que nous avons visité en Thaïlande. Ils étaient bien sympathiques!

Souper au Mangosteen Café, situé sur la rue principale. J’aime bien quand il y a une belle ambiance, que les gens sont aimables et que la bouffe est sublime, délicieuse même!

20h. Samedi soir.  Je n’avais pas trop envie de retourner à l’auberge. Juste à côté du resto, il y avait ce bar sans nom où ils affichaient des cocktails à 10 baths. Tiens donc…

Je lisais mon guide Lonely Planet tout en sirotant mon Whisky and Coke quand un type est venu me jaser. Quand je lui ai dit que je venais de Montréal, il s’est mis à me parler en français!

Marius est un Canadien maintenant établi dans la vallée de l’Okanagan. Il a habité onze années à Montréal, d’où le fait qu’il se débrouille très bien en français. Mais que fait-il ici à servir des cocktails à Kanchanaburi? Il m’avoue vouloir se sauver du froid et de l’hiver canadien. Bonne idée!

Nous jasons une bonne heure sur la Thaïlande et il me donne ses endroits préférés à visiter dans le sud de la Thaïlande. Visiblement, je vais devoir revenir ici!!

21h. Je m’installe à une table remplie d’Anglais et d’Écossais. Quelle idée je me dis car je ne comprends un traître mot… Il y a ce couple mariés depuis 44 ans forts sympathiques, deux gars d’Angleterre de 24 ans et cette fille qui voyage avec eux. Nous avons eu des belles discussions sur notre chère Reine, sur la politique et sur nos particularités culturelles.

J’ai tenté de vendre la poutine à l’un d’entre eux en lui disant que c’était un excellent remède contre la gueule de bois. Je n’ai pas convaincu le type… Il y en aura d’autres!!

10 Whisky and Coke plus tard, j’ai dit au revoir à mes amis Anglais et à Marius. En marchant vers mon auberge, sourire aux lèvres, je me suis dit que c’est le genre de soirées où l’on ne s’attend à rien qui sont les plus mémorables!

Dans mes oreilles : musique oldies du Mangosteen Café où je suis retournée pour dîner avant de prendre le train pour Bangkok

Visite historique à Kanchanaburi – ou comment comprendre une partie de la Deuxième Guerre Mondiale qui m’était inconnue

Kanchanaburi est une ville de 63 000 habitants située à l’ouest de Bangkok. Elle est très connue pour avoir été un symbole de la Deuxième Guerre Mondiale.

Quand l’armée japonaise a envahi la Thaïlande, elle n’avait qu’un seul plan en tête: construire un chemin de fer vers la Birmanie afin d’ouvrir la voie à d’autres conquêtes dans l ‘Asie du Sud-Est.

Le chemin de fer a été construit par les POW (Prisoners of War), au péril de leurs vies. Plusieurs sont morts car les conditions étaient plus que misérables.

Ils ont construit entre autres le pont de la rivière Kwai. Il a été bombardé par les Alliers en 1945. Je n’ai pas besoin de vous raconter la suite de l’histoire… 😉

À Kanchanaburi, il est possible d’en savoir plus sur cette partie de l’histoire en allant au Death Railway Museum. J’y ai appris beaucoup de faits. J’ai un petit faible pour l’histoire du 20ème siècle…

Je suis allée par la suite visiter trois cimetières de soldats, des Alliers pour la plupart.

J’avais loué un vélo pour la journée afin de faciliter mes déplacements dans la ville. 50 baths, soit 1,60$ CAN, et j’avais une vieille bécane à une vitesse, pas de freins et un pneu mou. Je vais arrêter de chialer sur les Bixi!!

J’ai attendu le coucher de soleil pour voir le fameux pont de la rivière Kwai. Quelle bonne idée! Mon âme de photographe me remercie encore! Mais trop de touristes… Faut que je m’y fasse, j’en suis une moins aussi!

Il y a également des temples et d’autres lieux historiques à visiter à l’extérieur mais le temps me manquait. Prochaine fois!

Il est aussi possible de faire du kayak sur la rivière et d’autres activités sportives dans la région. C’est une très belle ville si vous désirez vous sauver de l’étouffante Bangkok. Beaucoup de restaurants et de bars sympathiques sur la rue principale vous convainqueront.

Kanchanaburi

Dans mes oreilles : l’album « Lungs » de The Florence + Machines. Merci à ma sœur de toujours me faire découvrir de la bonne musique!

Les ruines d’Auytthaya – ou comment essayer de trouver autre chose à faire ici

Ayutthaya. Ville située à 1h30 de train ou 75 km si vous préférez… Capitale de la province d’Ayutthaya. environ 140 000 habitants.

Connue pour ses ruines, la ville semble vouloir attirer les touristes. Sûrement jalouse de la popularité de Bangkok, elle tente de tirer le maximum de la manne en leur proposant de multiples attraits touristiques.

Je peux vous parler longuement de ces ruines. J’ai visité les principales par un après-midi chaud et humide. Ces anciens temples ont été construits au XIVe siècle.  Détruits par l’armée birmane au milieu du XVe siècle, ils n’ont jamais été reconstruits.

Le site est vraiment énorme et je peux imaginer de quoi avait l’air la ville à ce moment-là.

J’ai également été voir le Wihaan Phra Mongkhon Bophit, le plus gros Buddha assis de la région, soit d’une hauteur de 12,5 mètres. Détruit lui aussi au même moment, il a été restauré en 1956.

Mis à part ces deux attraits, j’ai longtemps cherché quoi faire de ma soirée. J’ai marché un petit bout avant de trouver un restaurant où j’ai mangé du porc sauté avec du riz. Payé deux fois le prix que je payais dans le nord de la Thaïlande.

Il y avait un énorme marché de nuit où j’aurais pu déguster de la bonne bouffe de rue mais à cause de mes nombreuses allergies alimentaires et au fait que ces gens ne parlent pas l’anglais, je n’ai pas osé aller faire un tour à l’hôpital. J’ai malgré tout fait le tour et acheté ma portion de fruits quotidienne: des morceaux d’ananas frais. Miam!

En résumé: si vous désirez absolument visiter Ayutthaya, je vous conseille de faire l’aller-retour une journée à partir de Bangkok. Plus simple.

Ayuthaya

Dans mes oreilles : l’album « All of you » de Colbie Caillat. Merci Charles-André pour la suggestion!

Tuer le temps – ou comment se rendre de Pai jusqu’à Ayuthaya en passant par Chiang Mai et Bangkok

Depuis Chiang Mai que ma décision est prise… Je ne veux pas passer trop de journées à Bangkok avant l’arrivée d’Audrey prévu mardi le 31 janvier prochain.

Sur un léger coup de tête, j’ai décidé de visiter Ayutthaya, capitale de la province d’Ayutthaya, et Kanchanaburi, là où il y a le fameux pont de la rivière Kwai.

Ce coup de tête me coûte quelque chose… beaucoup trop de temps passé dans le train et l’autobus. Ce sont les joies du voyage! J’aurais pu prendre l’avion de Chiang Mai jusqu’à Bangkok mais qu’aurais-je eu à raconter?

J’ai donc pris l’autobus de Pai à 14h30 jeudi. Quatre heures plus tard, et les 762 courbes aussi, j’étais à Chiang Mai. Un petit saut au Night Bazaar afin d’acheter les derniers souvenirs.

Gare de train de Chiang Mai. 20h30.
Elle est plutôt déserte à cette heure-là.
21h00. Je suis dans le train. Encore en 3ème classe, pas de lit et seulement une petite couverture au cas où j’aille froid.

Par chance, aucune personne ne viendra s’asseoir à côté de moi pour la durée du trajet, soit environ 12 heures. Je peux donc occuper les deux sièges et me faire un semblant de lit. De plus, par miracle, j’ai dormi relativement bien!

Arrivée vers 9h20 à la gare de Bangkok, je me dépêche d’acheter mon billet pour Ayutthaya. Départ à 10h05.

Certaines personnes perspicaces me diront que j’aurais pu arrêter à Ayutthaya au lieu de revenir à Bangkok. La ville est située directement en ligne droite avec Bangkok. Vous avez entièrement raison. Sauf qu’au départ, lorsque j’ai acheté mon billet de retour, je ne savais pas que j’arrêterais ici…

Ainsi, pour 20 baths, soit 0,63$ CAN, j’ai pris le train en 3ème classe encore une fois. Le trajet est moins long que le précédent… Qu’une heure et demie! Mais quelle expérience! Finalement, je ne regrette pas d’avoir perdu du temps dans les trains!

J’ai rencontré un couple de retraités canadiens de l’Alberta et une Allemande qui voyage seule depuis trois mois. Elle est à la fin de son voyage. Nous avons beaucoup échangé sur les trucs à voir et à ne pas voir en Asie. J’adore ce genre de rencontre!

Patientez encore un petit peu! La suite de mes aventures à Ayutthaya dès demain!

Seulement deux petits clichés… Le premier est pour vous montrer les autobus ici. En fait, ce sont des mini-vans de 15 passagers.  Puis le deuxième cliché a été pris à la gare de train de Chiang Mai.

Sur la route entre Pai et Ayuthaya

Dans mes oreilles : beaucoup de musique dont l’album « Play » de Moby et « Le cours des jours » de Dumas.  Je revisite mes classiques!

Pai – ou comment prendre des vacances dans un voyage de trois mois

Et oui! Après exactement une semaine en Thaïlande, bien remplie soit dit en passant, je ressentais le besoin de prendre une pause, de savourer un endroit sans faire une activité touristique.

Si je n’avais qu’un seul mot pour résumer mes deux journées à Pai, je crois que ce serait « WOW »!

Je sais que je suis facile à convaincre, que je ne suis jamais capable de nommer mon repas préféré car je suis trop gourmande et que j’aime pas mal tout dans la vie… Mais je crois que je viens d’avoir mon premier coup de cœur de mon voyage… J’aime bien ma tournure de phrase car ça laisse la place à d’autres coups de cœur!

Petite ville d’environ 8000 habitants située dans le nord de la Thaïlande, Pai est une ville où il fait bon de vivre, une petit havre de paix pour les hippies de ce monde ou les amoureux de la tranquilité.

Pai a deux rues principales… C’est tout! Les montagnes encerclent la ville. Plein de petits restaurants sympathiques, de cafés, de bars, de boutiques, de galeries d’art et de centres de yoga. Comme Vancouver, la pluie en moins! 😉

La premier soir, je suis allée me promener dans cet immense marché de nuit. J’ai succombé dans une boutique d’artistes locaux en achetant des cartes postales, des aimants pour mon frigo et un autocollant.

Je suis allée essayer un restaurant qui était recommandé sur Internet. J’ai choisi le poulet aigre-doux afin de vérifier s’il était meilleur que le mien cuisiné la veille… Devinez la réponse!

Sur le chemin du retour, je suis tombée sur un charmant café. J’ai décidé de m’arrêter afin d’écrire mes cartes postales. La propriétaire m’a accueillie avec un beau sourire tout en me proposant un thé chaï. J’ai immédiatement dit oui!

Je crois que c’est l’un des meilleurs thé chaï que j’ai bu dans ma vie. Ne jamais comparer ça à celui qui est servi dans les Starbucks! C’est 1000 fois meilleur!

J’ai adoré ce café car il y avait aussi un vieux monsieur noir qui grattait sa guitare. Une Japonaise jammait également. Vraiment, un endroit où l’on se sent comme chez-soi! Voici le nom du café : Art in Chai

Comme ce fut mes vacances durant mon voyage, je n’avais rien de prévu. J’ai donc décidé d’aller prendre une grande marche en direction des hot springs.

Oui je sais, c’est une grande marche d’environ 6 km! Au bout des 6 km, alors que je ne voyais plus de pancartes annonçant les fameux hot springs, j’ai décidé d’aller au Pai Hot Springs Resort et d’aller me baigner, question de me rafraîchir un peu. Pour 3$ CAN, ça se prend bien!

Je suis retournée à pieds, musique entraînante dans mes oreilles. C’est fou le nombre de personnes qui se sont arrêtées afin de m’offrir de me raccompagner à Pai. Je les refusais tous car mon but était de prendre l’air et marcher!

J’ai relaxé le reste de l’après-midi puis je suis allée dans un petit restaurant que j’avais vu la veille. « The Curry Shack » est un endroit tellement petit que c’est ce qui fait son charme. J’ai commandé un curry vert avec du riz et un « Old Thaï iced tea ». Wow!! C’était savoureux et pour peu cher… 2,50$ pour tout ça! J’adore la Thaïlande!

Je quitte donc Pai aujourd’hui, avec beaucoup de regrets… J’y serais restée une journée de plus je crois.

D’ici demain, ce sera de la route, des centaines de kilomètres au compteur. Je prends l’autobus de Pai jusqu’à Chiang Mai, puis le train de nuit jusqu’à Bangkok. Ensuite, un autre train jusqu’à Ayutthaya, une ville au nord de Bangkok.

Je vous donne donc des nouvelles dans deux jours! Pourrez vous patienter? 😉

Love Pai

Les « ladyboys » – ou comment découvrir une autre facette de la Thaïlande

Dernière soirée à Chiang Mai… N’ayant pas beaucoup d’énergie pour faire une grande activité, j’avais pensé prendre une marche jusqu’au gigantesque « night market » afin de compléter quelques achats de souvenirs.

J’ai revu Heath, l’Américain qui était dans mon trek, dans l’entrée de l’auberge et nous avons décidé d’y aller ensemble.

Nous avons longuement discuté de plein de choses tout en marchant vers le marché. Puis, nous sommes tombées sur ces fameuses « ladyboys ». Elles faisaient de la promotion pour un spectacle cabaret gratuit. Moi qui voulait me coucher tôt, j’ai rapidement changé d’idée afin de voir de plus près ce phénomène de plus près.

Il y avait une attrape… Nous devions consommer de l’alcool. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour une bière!

Musique. Cue. Action! Lever de rideau et le spectacle commence! Pendant une heure, nous avons devant nous des hommes littéralement transformées en femme. Mon ami Heath avait parfois de la misère à me dire si c’était un homme ou une femme tellement que les transformations, le maquillage, et même quelques fois les chirurgies esthétiques étaient bien réussies.

Les « ladyboys » sont donc sur scène à faire du lipsync sur du Britney Spears, du Madonna ou du ABBA, exécuter des chorégraphies et tenter de séduire, de façon humoristique, les hommes de l’assistance.

Une belle expérience que je suis contente d’avoir fait à petit prix! Et aussi une autre façon de célébrer le Nouvel An chinois.

Ladyboys de Chiang Mai

Dans mes mains : un délicieux thé chai dans un petit café à Pai

Curry rouge au poulet – ou comment apprendre à cuisiner des plats thaïlandais

Depuis mon voyage en Chine, je me suis fait la promesse de prendre au moins un cours de cuisine dans chaque pays que je vais visiter au cours de ma vie.

Catherine, la soeur de mon amie Anik, m’avait parlé d’une école à Chiang Mai où il est possible de cuisiner sur une ferme. N’ayant aucun doute sur ses goûts personnels , j’avais mis cette école sur ma liste de choses à faire à Chiang Mai.

C’est donc vers 8h45 qu’un chauffeur est venu me chercher à mon auberge.  Après avoir pris tout le monde, nous nous sommes dirigés vers le marché afin  de rencontrer notre professeur. Pleine d’énergie (elle avait bu trop de café qu’elle m’a dit!), elle nous a fait faire le tour, en s’arrêtant à un kiosque où ils vendent différentes sortes de riz, un autre où ils vendent des sauces et un dernier où ils ont de la pâte pour faire le curry.  Sauf que nous, nous allions sortir notre jus de bras pour faire notre propre pâte de curry! Oups!!

Nous sommes arrivés à la ferme et notre professeur nous a fait le tour du propriétaire. C’est plaisant de voir comment pousse certaines choses que nous n’avons pas au Canada.

Nous avons ensuite commencé le cours en préparant la pâte de curry. J’avais choisi le curry rouge, le seul que je n’avais pas goûte jusqu’à maintenant. C’est donc armée d’un énorme mortier que j’ai écrasé l’échalote, l’ail, le gingembre, la citronnelle, des grains de coriande, des grains de cumin, du gingeng et des feuilles de keffir (je ne sais pas la traduction en français).

Une fois la pâte terminée, nous avons ensuite cuisiné la soupe. J’avais choisi de faire celle aux légumes, question de ne pas trop avoir de poulet! Elle était délicieuse! Je vous épargne la liste d’ingrédients mais si vous êtes intéressés à y goûté, je vous invite chez-moi à mon retour de voyage! Ou je peux me déplacer! 😉

Nous avons ensuite cuisiné notre curry. Quand je lui ai goûté afin de voir s’il était trop épicé, il était parfait.  Nous l’avons mis de côté afin de cuisiner un autre plat. J’avais choisi de cuisiner un poulet avec une sauce aigre-douce. Assez facile à faire, cette recette ressemble plus à un plat chinois.

Nous nous sommes dirigés à l’extérieur afin de déguster nos deux plats. Je peux vous confirmer que tous les gens de mon groupe ont eu de la misère à manger leur curry car il était trop épicé! Je crois que le fait de l’avoir mis de côté pendant 10 minutes a fait ressortir les saveurs. Pour éviter d’avoir la bouche en feu, il faut manger beaucoup de riz collant (sticky rice).

Notre professeur a cuisiné pour nous une salade de papaye. Je n’ai pas pu lui goûté car il y avait des noix dans la vinaigrette… J’ai la recette alors je pourrai y goûter à mon retour!

Nous avons eu un petit moment de repos avant de retourner en cuisine. Il faut bien digérer un peu si l’on veut manger encore! 😉

J’ai ensuite appris à faire des nouilles sautées avec des légumes. Heureusement pour mon estomac, nous avons mis ce plat dans un petit sac en plastique, comme ils font quand nous achetons de la bouffe sur le bord de la rue, afin de le déguster plus tard. 

Et pour conclure cette magnifique journée à cuisiner des plats thaïlandais, nous avons appris à cuisiner un dessert succulent: du riz collant avec des mangues. Wow!! Moi qui adore les desserts riches avec du chocolat, je crois que je viens d’ajouter celui-ci à ma liste de desserts favoris. C’est assez simple à faire. Il suffit d’avoir les bons ingrédients! Un peu de lait de coco, du sucre de palme, du riz collant et des mangues… C’est tout!

Je suis vraiment contente d’avoir pris ce cours et j’ai extrêmement hâte de retourner à Montréal pour cuisiner tous ces plats savoureux!

Vous connaissez ma passion pour la photographie culinaire… Voici quelques clichés choisis mais j’en ai une tonne!!

Cours de cuisine à Chiang Mai
Dans mes oreilles : l’album Collected de Massive Attack

Sunday Night Market – ou comment occuper son dimanche soir

J’avais beaucoup entendu parler de ce marché qui a lieu à tous les dimanches soirs à Chiang Mai. Je connaissais déjà les « night market » car il y en a beaucoup à Hong Kong.

Le principe est simple: vous fermez quelques rues, les commerçants installent leurs kiosques et voilà! Ça ressemble à une vente-trottoir mais de façon hebdomadaire.
Je suis contente d’être allée à celui-ci car il y avait beaucoup plus de choses faites à la main. Pas de bébelles que l’on peut retrouver dans les autres marchés comme le « Night Bazaar » à Chiang Mai ou Khaosan Road à Bangkok.
J’ai acheté quelques souvenirs pour ma famille et une paire de « fisherman pants » pour Catherine, à sa demande!
Il ne faut cependant pas être claustrophobe car il y a énormément de gens!
Une expérience en soi si vous passez par Chiang Mai
Dans mes oreilles : la radio en thaï du chauffeur qui me ramène de mon cours de cuisine!